Saint Gilles l’Ermite | |
Saint Gilles et la biche (détail, v. 1500), Maître de Saint Gilles, National Gallery, Londres. | |
Saint auxiliateur | |
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Naissance | 640 Athènes, Empire romain d'Orient |
Décès | 720 (à 80 ans) Saint-Gilles, Septimanie, royaume wisigoth |
Ordre religieux | ordre de Saint-Benoît |
Vénéré à | église Saint-Gilles de Bourg-la-Reine (1152), église Saint-Gilles de Liège (Belgique), cathédrale Saint-Gilles (Édimbourg), Saint-Gilles (Gard), Iville, Bernay (Eure), Saint-Gilles (Bruxelles) |
Vénéré par | l'Église catholique et l'Église orthodoxe |
Fête | 1er septembre |
Attributs | biche et habits d'abbé |
Saint patron | des cancéreux, des estropiés, des femmes stériles, des enfants atteints de convulsions, des dépressifs, des sidéens |
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Saint Gilles l'Ermite (en latin : Ægidius « Égide » ; en occitan sant Geli, ou plus rarement sant Geris) est un légendaire moine gyrovague de la Gaule wisigothique. Sanctifié par les bénédictins de Saint-Gilles dès le VIIIe siècle carolingien, il a connu un culte médiéval extrêmement populaire, comme l'attestent l'usage du prénom Gilles et les deux saints Gilles du XIIIe siècle. Saint patron des infirmes, des mendiants et forgerons, il était vénéré comme un des quatorze saints auxiliaires. Il est qualifié saint Auxiliator, au sens d'intercesseur, dans le domaine de l'épilepsie, la folie, la stérilité et la possession démoniaque. Plus prosaïquement, il favorise les déménagements et le mouvement vers l'émancipation ou la délivrance.
Né à Athènes, ce saint moine serait venu vivre en ermite dans l'embouchure du Rhône en Languedoc au VIIe siècle. La vie de ce moine associé à la construction du monastère à Saint-Gilles-du-Gard ne relève nullement de la connaissance historique. Il mourut vers l'an 720. Son natalis dies ou fête commémorant la montée de son âme pure au ciel est fixé le .